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Mechanicals Animals

Mechanicals Animals published on Un commentaire sur Mechanicals Animals

2077 – Terra 1

La lumière clignotante des néons ultraviolets découpe le brouillard en flashs persistants. La vapeur et les bruits de la nuit sont omniprésents. Au loin une sirène, lancinante, se fait entendre… Suivez le guide, on va faire un tour du côté de la ménagerie mécanique !

Pour cette nouvelle série, toujours à colorier, je vous propose d’explorer avec moi l’esthétique steampunk : tuyères, métal forgé, tubulures, engrenages… J’ai réalisé 5 planches sur des animaux-machines, chacune étant une variation sur une possible hybridation mécanique/organique.

La Baleine Cuirassée

Pour la première des planches, je suis parti d’un dessin de baleine. C’est un animal qui m’a toujours étonné par l’opposition entre sa grâce naturelle et sa taille démesurée.

Cible en vue !

Assez instinctivement, j’ai décidé de l’hybrider avec des éléments de cuirassier, notamment des tôles et des rivets apparents. Je voulais rester sur un vocabulaire maritime, et j’avais peut-être aussi dans un coin de la tête les « Hommes-Jonas » de la Compagnie des Glaces (que je vous conseille vivement si vous ne l’avez pas lue).

Ce n’est qu’à la fin du croquis que l’opposition « baleine/baleinier » m’est apparue : j’ai décidé d’équiper notre amie d’un harpon, qui fait un contrepoint rigide à la fluidité de la pose.

Time to fight back !

Lors de l’encrage, pas de grosses modifications, si ce n’est quelques détails dans les parties mécaniques, et les petites écoutilles au niveau de la gueule pour accentuer l’aspect cuirassier.

Mecha-Héron

Autant la première planche s’est presque « imposée » à moi, autant l’idée de celle-ci m’a demandé du temps. Au départ, je voulais dessiner un éléphant. Mais très rapidement, j’ai pensé aux Machines de l’Ile à Nantes, et ça m’a stoppé : je n’aime pas trop dessiner quelque chose qui a déjà été fait. J’ai donc laissé « maturer » le projet tout en encrant la baleine, et l’idée du héron est arrivée au fin de l’eau.

Une variété de héron est aussi appelée « harponnier » : tout est lié !

Contrairement à la baleine, qui est totalement hybridée, ici je souhaitais conserver « au naturel » les caractéristiques les plus marquantes pour moi du héron (le cou en S et l’aile), et mécaniser le reste, en ajoutant tuyères et engrenages. J’ai hésité à réaliser l’aile en métal, finalement je suis assez content de ne pas l’avoir fait.

Cui-cui

La contradiction visuelle est assez efficace au final. J’aime surtout la fragilité visuelle des engrenages au niveau des pattes.

103 683e – une fourmidable

Troisième image, troisième ambiance. On laisse de côté les grands animaux pour s’intéresser à nos amis les insectes. J’aime beaucoup les fourmis depuis que j’ai lu « Les Fourmis » de Bernard Werber quand j’étais ado (heureusement qu’il n’a pas écrit « Les Cafards »), et aussi à cause de Mimi la fourmi dans « Chérie j’ai rétréci les gosses ».

Je sais pas si je suis le seul, mais pas mal d’insectes me font penser à des petits robots. Je pense souvent à des engins de course en voyant des libellules, ou à des tanks en voyant des scarabées ou des lucanes. Pour moi la fourmi c’est le petit éclaireur agile, bardé de capteurs, qui se faufile partout.

Chérie, j’ai rétréci le robot !

Axolotl

Une amie a récemment installé deux axolotls chez elle : on dirait des petits aliens. Ç’aurait pu être le point de départ de l’image qui suit, mais pour être honnête c’est surtout le trailer de la future mise à jour de Minecraft qui m’a donné envie d’en dessiner un. Oui, vous avez bien lu, il va y avoir des axolotls dans Minecraft !

Bloup !

Après la cuirasse, les engrenages et la robotisation totale, pour cette quatrième planche je suis parti sur un scaphandre, un peu à la « 20 000 lieues sous les mers ». J’ai accentué la longueur de la queue pour obtenir ce mouvement en S inversé, et ajouté des cannelures et des rivets pour obtenir cette apparence sous-marine.

Hé mec, t’aurais pas un ver de farine à dépanner ?

Lors de l’encrage ce sont les poils des antennes qui m’ont pris le plus de temps, il y en a trop ! Sinon je suis assez content de la texture un peu salie du scaphandre.

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Last but not least, j’ai réservé la dernière planche pour mon animal préféré : la girafe ! Entre grands on se comprend.

Ça va en bas?

A l’inverse du héron où j’avais gardé naturels les éléments les plus représentatifs, ici j’ai pris le parti de mécaniser le cou. Je suis assez content de ces croisillons qui donnent un côté « Tour Eiffel » à la structure du cou, qui cadre bien avec le reste de la série. J’avais également envie de morceler la structure du corps pour donner un côté « armure de plates » à la manière des Dora Milaje de Black Panther. Par contre, sur ce crayonné le regard me paraissait trop hautain.

Wakanda !

Sur l’encrage j’ai donc rectifié le tir pour une girafe à l’œil bien plus sympathique. J’ai également texturé les parties principales en partant des taches d’une vraie girafe.

En bonus : pour une fois j’ai laissé un peu de couleur lorsque je l’ai postée sur Instagram. Pour le livre de coloriage, tout sera en noir et blanc, mais sur cette image le fond bleu ciel apportait une certaine douceur qui me plaisait bien :

Une petite vibe « Sophie la Girafe »

Des images HD ? Un livre de coloriage ?

Pour que le site fonctionne bien (et charge rapidement), les images sont réduites et compressées. En cliquant sur les encrages définitifs, vous pouvez les visualiser en 1200 pixels de large. Si vous voulez des images en meilleure définition (pour les imprimer par exemple en grand format), contactez-moi, je me ferais un plaisir de vous les envoyer (n’hésitez pas c’est gratos).

Quant au livre, si tout va bien il sortira fin 2020 : je mettrai un lien ici et sur les réseaux sociaux : vous pouvez d’ores et déjà me suivre sur instagram pour être sûr de ne rien rater.

A bientôt pour une nouvelle série subaquatique !

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