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Sous l’Eau

Sous l’Eau published on Un commentaire sur Sous l’Eau

Inspire… Expire… Vérifie ta jauge d’oxygène. C’est bon, on peut continuer à descendre. Lentement. Voilà, c’est parfait. Inutile de jeter un coup d’œil à ton profondimètre, là où nous sommes, les mesures classiques n’ont plus lieu. Fais simplement attention à ne pas toucher aux filaments électriques des méduses géantes...

Salut la Cabane, allez on se déconfine ! Après deux loongues semaines d’absence dues aux vacances scolaires (et à un torticolis qui m’a bien ralenti), aujourd’hui je vous emmène Sous l’Eau, pour une nouvelle série à colorier à la thématique aquatique.

L’Aquarium de Paris

Cette première image est à l’origine de la série. Durant les congés de la Toussaint, nous avons visité l’Aquarium de Paris avec mes galopins. On est restés longtemps à admirer les requins, puis on est sortis voir la tour Eiffel, et une chose en entraînant une autre, tout s’est mélangé dans ma tête ! Comme le sujet avait l’air prometteur, j’ai un peu creusé, et finalement trouvé cinq images.

Ça plane pour moi

La mise en place au brouillon s’est faite assez rapidement. Au début je voulais laisser le sommet de la tour Eiffel inachevé, comme si elle était partiellement démolie, mais l’effet était un peu déprimant : j’ai préféré l’équiper d’une bulle de vision panoramique !

Bloup bloup

Lors de l’encrage j’ai tenté une technique différente pour modeler les ombres et rendre les textures : le pointillé (ou stippling en anglais). On est là encore sur une influence assez marquée tattoo. Personnellement, je suis assez fan de l’effet (notamment au niveau du dos de la raie et de la bulle de vision). On se rapproche d’un ombrage classique, mais l’avantage c’est que ça reste coloriable. Je pense que je vais continuer de creuser cette technique, voire reprendre certains dessins avec (les dinos par exemple).

L’incruste

Pour comprendre l’origine de cette deuxième planche, il faut revenir un peu en arrière sur la série Who let the dogs out ?. J’avais réalisé un bout de ville en 3D isométrique, et initialement je pensais détailler à fond chaque maison. A l’encrage, devant l’ampleur de la tâche et voyant le temps défiler, j’avais dû simplifier le dessin (à raison, puisque l’échelle de sortie de permet pas de voir de trop petits détails). J’ai donc eu envie de reprendre le principe, à l’échelle d’une maison, pour pouvoir ajouter plein de minis détails !

Comment ça je m’incruste assez? C’est assez ! Je me cache à l’eau !

Ici aussi, le crayonné final est sorti assez rapidement (environ une heure, une heure et demi). Par contre, je me suis rendu compte en attaquant la maison à l’ordi que mes axes étaient légèrement déviés. Sur le crayonné ça ne pose pas de problèmes puisqu’il y a beaucoup de traits : l’œil choisi automatiquement le bon et le cerveau « corrige » l’image. En revanche au moment de l’encrage, vu qu’il y a moins de lignes, il faut être précis sinon on à l’impression que l’image est tordue ou « tombe » par exemple.

Désolé, la machine à jeux de mots a planté.

Je suis plutôt content de l’image finale, notamment le rendu du Bernard l’Hermite. Au dernier moment j’ai supprimé presque toutes les bulles visibles sur le crayonné, pour ne laisser que celles des cheminées, ça à bien clarifié le dessin.

Le Vélo Perdu / Lost Bike

J’aime le rendu final de cette troisième planche, tout doux, mais il ne correspond pas à ce que j’avais en tête en la dessinant.

Initialement je pensais représenter une algue géante, inscrite dans un cercle, et un homme en scaphandre promenant son chien au pied. Rapidement j’ai remplacé l’homme par un vélo, qui cadrait mieux avec le reste de la série, où l’homme brille par son absence.

Un beau récif

Les hésitations et les traits de construction du crayonné lui donnaient à mon sens un côté récif corallien, je suis donc parti sur cette image. Mais à l’encrage, petite surprise : en clarifiant le trait, je me suis retrouvé avec un arbre sans feuilles !

Hé les gars, j’ai trouvé un vélo !

Il m’arrive parfois d’éprouver une petite déception suite à l’encrage, qui peut appauvrir le brouillon en supprimant les traits de construction. Ici l’image finale me plaisait bien quand même, alors je suis resté là dessus, mais à l’avenir je vais essayer de nettoyer un peu plus mes crayonnés, pour éviter les surprises à la fin. Et je reprendrai peut-être l’idée de l’algue géante dans une future planche, avec une forme différente.

J’ai aussi tenté quelques essais de mise en couleur, pour voir ce que ça pourrait donner et être un peu plus « insta-friendly », j’aime bien cette version, toute douce :

Les Monades Urbaines

Un titre en hommage à Robert Silverberg, que je vous conseille vivement de lire si vous aimez la SF ! Derrière cette planche, se cache une belle demoiselle assez piquante.

Approche, je ne pique pas…

J’ai fait sa rencontre à l’Aquarium de Paris, et je suis tout de suite tombé sous le charme de ses courbes. D’autre part après la planche sur la tour Eiffel, j’avais envie de creuser l’idée de bâtiments submergés. Après quelques essais j’ai sorti cette image :

Tremblez humains ! Flobolobolop !

J’ai opté pour un cadre circulaire d’entrée de jeu : ça fait un petit rappel aux autres images de la série, qui intègrent toutes un cercle, et cadre bien avec le thème sous-marin. Pour l’encrage, j’ai réitéré l’emploi du stippling, qui m’a permis de donner de la transparence au niveau des coupoles des méduses.

Le contraste entre les méduses très souples et la sobriété des bâtiments fonctionne bien

Une image assez détaillée, qui m’a filé un joli torticolis ! On ne le répétera jamais assez, c’est dangereux les méduses.

Le Poisson-Chats

Et on termine cette série sur une note plus légère, avec une image en forme de jeu de mots !

Miaou !

J’ai commencé par esquisser la forme générale, avant de la remplir de chats et de bulles. Si je dois refaire une image de ce type, je dessinerai les petits éléments séparément, et je les collerai ensemble par la suite, ça permettra plus de « petits accidents ».

Gang de chats

Ici aussi je me suis amusé à les mettre en couleur, mais la version noir et blanc ci-dessous est très sympa à colorier à la main, j’ai fait le test avec mon petit gars, il m’a fait des chats roses !

la nuit, tous les chats sont gris

Petite parenthèse bilan + introspection

On arrive doucement à 29 images en comptant les doubles pages, et je table sur environ 35 pages pour le livre de coloriage. Il me reste donc grosso modo deux séries à produire, j’estime qu’il me faudra encore trois à quatre semaines pour boucler le projet. Ça prend forme et c’est très motivant !

Ceci étant dit, maintenant que je commence à avoir un peu de recul, en regardant certaines images du début du projet, je trouve qu’elles sont un cran en dessous des autres. Je pense notamment à la série sur les dinos et à la calavera. Il se peut donc que je prenne un peu de temps pour les redessiner ou les compléter, histoire d’avoir un ensemble cohérent.

Qu’en pensez-vous? N’hésitez pas à me le dire en commentaire.

Des images HD ? Un livre de coloriage ?

Pour que le site fonctionne bien (et charge rapidement), les images sont réduites et compressées. En cliquant sur les encrages définitifs, vous pouvez les visualiser en 1200 pixels de large. Si vous voulez des images en meilleure définition (pour les imprimer par exemple en grand format), contactez-moi, je me ferais un plaisir de vous les envoyer (n’hésitez pas c’est gratos).

Quant au livre, si tout va bien il sortira fin 2020 : je mettrai un lien ici et sur les réseaux sociaux : vous pouvez d’ores et déjà me suivre sur instagram pour être sûr de ne rien rater.

A bientôt pour une nouvelle série mythologique !

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