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Le livre est disponible !

Le livre est disponible ! published on Aucun commentaire sur Le livre est disponible !

Salut la Cabane, aujourd’hui très bonne nouvelle, le livre de coloriage est publié, et disponible à la vente ! Sans plus attendre, voici le lien pour ceux qui souhaitent le commander (cliquez sur un des mots en gras ci-dessous pour être redirigé vers Amazon) :

Version française ou anglaise , c’est vous qui voyez ! Il n’y a strictement aucune différence entre les deux au niveau des images, c’est uniquement le texte de présentation et le titre qui change.

Une couverture tellement shiny !

Le livre s’appelle Hybridation : j’ai choisi ce titre car c’est à mon avis le terme qui sous-tend toutes les séries d’images que j’ai produites pour ce projet. J’ai longtemps hésité entre ça et Chimeraes ou Chimères, mais Hybridation a l’avantage de ne pas changer entre les deux langues !

Il compte 35 pages, qui ont toutes été publiées sur la Cabane, mais cette fois-ci elles sont en haute définition. Certaines ont été remaniées : j’ai peaufiné quelques détails et amélioré certains fonds.

Enfin, le livre coûte entre 5€ et 6$, suivant les taxes de l’endroit d’où vous l’achetez, en France métropolitaine, on est à 5€28 tout rond !

Comme le processus de mise en forme et de publication n’a pas été si facile que ça, je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas profiter de cet article pour vous faire un retour rapide sur cette étape !

Publier sur KDP : quelques astuces

Il y a quelques éléments qui m’ont fait perdre du temps, du coup je les liste ci-après, à la fois pour partager, mais aussi et surtout pour m’en souvenir pour la prochaine fois 😅

Pour commencer, parlons format. KDP a une liste de formats spécifiques, qui diffèrent selon qu’on ait des marges ou qu’on soit en pleine page. Le mieux aurait été de récupérer un gabarit dès le début. Je ne l’ai pas fait, et ça m’a pris une bonne après-midi/soirée pour tout remettre à la bonne taille. Tout ça pour quelques millimètres, ça vaut le coup d’anticiper !

Ensuite, concernant les couleurs, j’avais de grosses différences entre le rendu Photoshop et la couverture PDF une fois importée sur le site de KDP. Elle était terne et sombre alors que sur mon ordinateur le pdf était lumineux.

La quatrième de couverture

Sur les forums anglais j’ai pu lire ça et là que beaucoup de gens avaient ce type de problème, et que ce n’est pas un soucis d’affichage mais bel et bien de fichier, qui se retrouve donc à l’impression ! Après pas mal de bidouillages, j’ai trouvé le réglage qui marche : aplatir l’image, la passer en RVB 16 bits (alors qu’on travaille habituellement en CMJN pour l’impression), et à l’export PDF choisir « qualité optimale », et surtout le profil sRGB. De cette manière j’ai pu obtenir une couverture aussi lumineuse que celle que j’avais à l’écran, la preuve en image :

La bande grise c’est parce que c’est une version test.

Les tons chauds ont l’air plus rouges que roses sur cette photo mais en réel il n’y a quasiment pas de différence. Je conseille d’ailleurs vivement le rendu brillant pour la couverture, c’est très joli.

Enfin, concernant les doubles pages : malgré tous mes efforts pour formater correctement les fichiers, j’ai pu constater quelques décalages d’alignement sur certaines images. Je pense que suivant la manière dont ils coupent les feuilles à l’imprimerie, des décalages de quelques millimètres peuvent se créer. Mais je n’ai pas la main dessus, il va donc falloir faire avec ! Heureusement, j’avais prévu les 4 doubles images pour pouvoir se colorier en 2 parties distinctes, donc ce détail n’est pas très gênant. Mais pour un autre projet je chercherai une autre manière de faire : peut être une bande pointillée au milieu ? Ou tout simplement des images sur une seule page… On verra !

Celle là sort bien par exemple

Le dernier point, qui me faisait un peu peur, je dois l’avouer, c’est la qualité du papier et de l’encre. Comme je voulais que le livre puisse être colorié au feutre, il fallait un papier résistant et de l’encre qui ne bave pas : eh bien c’est un succès ! J’ai fait un test en passant sur des zones bien noires au copic, rien ne bouge, ni l’encre ni le papier. Ouf ! Un petit mot ceci dit, si vous comptez colorier au feutre, munissez vous d’une feuille de brouillon pour éviter les bavures sur la page d’après.

Enfin j’ai choisi un papier crème et non pas blanc car il m’avait l’air plus épais ; par ailleurs c’est un plus de ne pas avoir un fond blanc si vous coloriez au crayon de couleur : vous pouvez ainsi faire les reflets en blanc.

Et maintenant ?

Maintenant que ce projet est fini, je vais passer sur d’autres choses. Tout d’abord cette semaine, en parallèle de la publicité sur les réseaux sociaux pour le livre, j’ai quelques commandes de longue date à honorer : un tatouage requin pointe noire, un logo pour l’entreprise de mon frère, un monogramme pour un copain… Et je compte aussi participer à un concours fanart sur un jeu en ligne auquel je joue.

Ensuite, mon prochain gros projet c’est un livre pour enfants, en pop-up, avec des extraterrestres. J’ai déjà le scénario, mais il faut que je me lance sérieusement sur la charte graphique et le mécanisme des pop-ups. Je le publierais ici au fur et à mesure, sachant que je ne vais pas l’autopublier celui-ci : à la place je vais l’envoyer à différentes maisons d’éditions jeunesse.

Enfin, je vais continuer à tenir à jour le blog à l’avancement, en espérant que ces articles vous plaisent !

N’hésitez pas à me dire si le livre vous a plu, et à me tagger sur Instagram pour que je voie vos réalisations, et d’ici la semaine prochaine, portez-vous bien !

Who let the dogs out ?

Who let the dogs out ? published on Un commentaire sur Who let the dogs out ?

Salut la Cabane ! J’espère que personne n’est allergique aux poils de chiens ni à l’odeur d’essence, parce qu’aujourd’hui on met les gaz direction Slumdog City !

Dans un monde post-apocalyptique complètement dévasté, les hommes ont disparu, victimes de leur orgueil technologique. Seuls survivants dans cette jungle urbaine en pleine déréliction, de gros toutous, de fiers clébards, ont décidé de dompter les véhicules de leurs anciens maîtres pour se livrer une lutte sans merci… Ou peut être tout simplement pour pouvoir tirer la langue dans le vent… Qui sait…

Mad Max : Furry Road

Alors, autant vous prévenir tout de suite : les titres sont tous du même acabit. Comment ça cette série est un prétexte pour trouver des jeux de mots bien déglingués ?

Bon, on commence tout de suite avec un gros pépère bien calé sur sa bécane custom. Au départ je voulais faire une pose « réaliste » pour notre copain bouledogue, mais par rapport à l’angle de vue et à sa position sur la moto, j’ai rapidement décide de l’anthropomorphiser. Au niveau de la moto, je me suis pas mal inspiré du dernier Mad Max, en ajoutant quelques accessoires canins, et le logo de la Pat’Patrouille sur le moteur (oui, les parents parmis nous ont maintenant le générique en tête, déso)

Tu veux ma photo ?

Niveau encrage, pas de difficultés particulières, si ce n’est pour les ellipses des roues. L’encrage numérique, sur lequel je fais mes débuts, est un peu plus dur à maîtriser que les techniques traditionnelles, chez moi ça se ressent beaucoup sur les formes « parfaites » (cercles, ellipses…), où le moindre tremblement ne pardonne pas. Du coup j’ai fini par installer un plugin (Lazy Nezumi) qui permet de créer des gabarits de forme. Je ne l’utilise pas tout le temps parce que je préfère être libre dans mon tracé, mais c’est bien pratique par moments.

Booorn to be wiiiild

Avec un beau contour bien gras, reste plus qu’à colorier. A vous de jouer !

Good Boy Gone Bad

Derrière ce titre, qui est avant tout un hommage à Rihanna, se cache une question importante : qu’y a-t’il de plus ridicule qu’un bichon frisé ?

Un bichon frisé vénère sur une moto de trail custom pardi !

wif wif

Sur ce deuxième crayonné j’ai préféré modifier la moto que déformer le toutou ! J’avais envie de garder le côté marrant du tout petit chien à sa mémé, du coup j’ai raccourci la selle et installé des gros amortisseurs. On pourrait reprendre le concept pour créer des motos pour bébés ? Faut que je me dépêche de déposer le brevet.

Une moto? Où ça ?

J’ai essayé de retrouver la police de caractère des pneus « Good Year » pour écrire « Good Boy » à la place, j’en ai trouvé une gratuite qui s’en approche pas mal, qui s’appelle Phatt Phreddy. Sinon, au moment du linework, j’ai simplement rajouté une petite texture camouflage, quelques ombres et un reflet.

Full Metal Croquette

Pour celle-ci, plutôt qu’une moto, je suis parti sur une deuche un peu désossée. J’avais envie de faire un chien un peu flegmatique, un peu comme Ryan Gosling dans Drive, le genre de toutou qui sait garder la tête froide quand tout part en steak autour de lui.

on s’écouterait pas un petit Kavinsky ?

On voit que sur le crayonné initial j’avais mis des picots partout, je voulais faire une sorte de voiture hérisson (il me semble qu’il y en a une dans Mad Max). Mais au moment de l’encrage j’ai réfléchi, et je me suis dis que ça serait hyper dangereux d’avoir des pointes piquantes à côté de la portière. C’est pas parce qu’on dessine des véhicules post-apo conduis par des chiens qu’on doit oublier toute cohérence !

Du coup à la place j’ai mis du flaming !

Au feu !

Slumdog City

Pour cette dernière image, j’avais envie de refaire une planche bien détaillée à la « Où est Charlie », comme ici mais toujours dans cet univers Mad Max canin.

Mini tuto perspective

Pour cette image, je voulais représenter une vue du ciel, mais je n’avais pas d’une perspective en contreplongée à 3 points. Ce genre de vues donne un côté très dynamique, or là je cherche à transmettre l’idée de ville abandonnée, presque fantôme.

Du coup, j’ai utilisé une technique bien efficace que j’ai apprise à l’école d’archi : la perspective isométrique. Si vous voulez en faire à la maison c’est très simple : il vous faut juste une équerre 90-30-60 (les équerres classiques qu’on utilise en géométrie). Vous utilisez uniquement le côté à 30° pour dessiner les lignes « horizontales » de votre image, et seules ces lignes là et les lignes verticales conservent leurs vraies dimensions :

C’est simple mais quand on le manie bien c’est très efficace. Au bout d’un moment les angles finissent par « rentrer » naturellement et l’équerre est moins nécessaire, sauf si vous voulez peaufiner.

la ville fantôme

J’ai commencé par un crayonné avec uniquement les bâtiments, en laissant des routes assez larges et des grandes surfaces de toit pour pouvoir mettre plein de ti’chiens par la suite. Je me suis un peu trop enflammé au niveau des détails, je pensais mettre une bonne journée pour l’encrage, il m’en a fallu presque 3…

Pour l’encrage j’ai abandonné la règle pour tout faire à main levée, pour accentuer le côté « vieille ville fantôme ». J’ai aussi beaucoup joué sur le tremblé du trait et des variations importantes de lignes, je trouve que ça donne un effet « sali » qui fonctionne bien avec le thème.

bienvenue à Slumdog City

A la fin j’ai rajouté plein de chiens différents dans des postures variées pour peupler tout ça. Le premier qui trouve les deux coquins sur un toit gagne son poids en croquette !

Des images HD ? Un livre de coloriage ?

Pour que le site fonctionne bien (et charge rapidement), les images sont réduites et compressées. En cliquant sur les encrages définitifs, vous pouvez les visualiser en 1200 pixels de large. Si vous voulez des images en meilleure définition (pour les imprimer par exemple en grand format), contactez-moi, je me ferais un plaisir de vous les envoyer (n’hésitez pas c’est gratos).

Quant au livre, si tout va bien il sortira fin 2020 : je mettrai un lien ici et sur les réseaux sociaux : vous pouvez d’ores et déjà me suivre sur instagram pour être sûr de ne rien rater.

A bientôt pour une nouvelle série à plumes et à vapeur !